Olivier Duffour, Partner RH au sein d’X-PM, répond aux questions du magazine Entreprendre.
Entreprendre : Bonjour Olivier Duffour, pourriez-vous nous décrire votre fonction ?
J’ai intégré X-PM en juin 2017 comme Partner avec trois objectifs : rechercher des opportunités de
missions, qualifier les managers de transition et les accompagner tout au long de leur mission chez nos
clients.
Entreprendre : Quel a été votre parcours avant d’intégrer X-PM ?
J’ai commencé dans une société d’intérim RMO ou bien que n’étant pas dans le service RH, je faisais
déjà des ressources humaines sans le savoir, compte tenu de l’activité de la société, pour poursuivre
chez un des leaders mondiaux de l’événementiel, GL Event, puis chez Wolters Kluwer, un des plus
importants groupes d’édition juridique professionnelle. J’ai continué ma carrière au sein du groupe Crédit
Agricole, toujours comme DRH/DRS pour finalement vivre une aventure professionnelle passionnante
chez Henkel en tant que DRH puis en devenant Project Manager en charge de l’intégration RH d’une
importante acquisition.
Entreprendre : Quand avez-vous décidé de franchir le pas dans l’univers du management de
transition ?
Nous étions en 2016 et j’ai trouvé que cette expérience de project manager me permettait d’exploiter
mon expertise tout en renouvelant l’intérêt de mon métier de DRH et j’ai souhaité faire des missions de
management de transition dans ce domaine. Patrick Laredo, ancien Président d’X-PM, m’a convaincu de
rejoindre la société pour m’occuper de la Practice RH et accompagner la transformation des entreprises.
Entreprendre : Pouvez-vous me citer un cas exemplaire vécu lors de vos missions ?
Récemment, nous avons été chargés de conduire la réorganisation d’une BU d’un groupe
agroalimentaire. Pour relever ce défi, X-PM a mandaté auprès de notre client un duo complémentaire et
très réactif comprenant, outre moi-même comme superviseur, un chef de projet expert des relations
sociales et un project management office. Ce qui fera la réussite de ce projet, toujours en cours, c’est la
prise en compte de la dimension sociale de la conduite du changement et notamment le rôle clé des
représentants du personnel.
Entreprendre : Comment voyez-vous cette approche sociale ?
Aujourd’hui, plus que jamais il faut savoir remplacer une logique de confrontation et de « lutte des
classes », chère à l’histoire française, par une logique de dialogue social et de concertation. En bref,
établir des relations de confiance et d’engagements réciproques.
Entreprendre : Dans les faits, quel rôle joue le manager de transition pour atteindre cet objectif ?
Un mot me vient immédiatement à l’esprit « Reliability ». Au fond, on pourrait dénommer le manager de
transition « a reliable manager », c’est-à-dire celui qui non seulement créé la confiance entre tous les
acteurs de l’entreprise, mais qui s’engage personnellement sur les résultats.
